28/02/2012

AMP Visual TV

La CAN 2012 : une aventure hors du commun !

logo can 2012

Du 21 janvier au 12 février la Coupe d'Afrique des Nations a enflammé son continent depuis le Gabon et la Guinée Equatoriale. AMP VISUAL TV avait été choisi pour assurer la couverture technique de cet événement. Retour sur une prestation qui fut une incroyable aventure technique et ...humaine.

32 matchs, les cérémonies d'ouverture et de clôture, quatre régies installées sur quatre stades et 150 personnes mobilisées... nous sommes déjà dans l'envergure. Si l'on précise que les prestations avaient lieu au cœur de l'Afrique entre des sites distants de 800 km et accessibles uniquement par avion, on mesure le défi à relever.

AMP VISUAL TV est le prestataire que les organisateurs ont jugé le plus apte remplir cette mission. Avec nos références en matière de football en particulier et de sports en général, nous sommes perçus comme incontournables bien au-delà de nos frontières. Mais nos performances sont aussi ailleurs : l'accompagnement de nos clients, l'innovation technologique et notre savoir-faire en organisation constituent des arguments de poids.

David Fresquet, le responsable de production de l'évènement est un habitué des organisations complexes. Il travaille sur la CAN 2012 depuis presqu'un an : « Nous avons commencé à travailler sur le sujet en avril 2011 avec un premier repérage et j'y suis retourné en octobre. Nous avons fait les plannings en septembre et quasiment rien n'a changé jusqu'au jour de la prestation.»

S'adapter en permanence

Le défi ? Equiper quatre stades dans deux pays différents, gérer les déplacements et la logistique des équipes entre ces différents lieux de tournages. L'utilisation d'un avion privé facilitait les déplacements même si les passages aux aéroports et douanes restaient toujours un point délicat. Une organisation sans faille est toujours nécessaire mais pas toujours suffisante. David explique : « du moment où les plannings ont été fait, quasi rien n'a changé au moment de la prestation. Il y a pourtant certaines variables qu'on ne peut jamais maitriser mais qu'on essaie d'anticiper : les retards de livraison, les difficultés d'acheminement du personnel, les problèmes d'hôtellerie. Avant tout, il faut trouver les bons interlocuteurs. Ensuite, il faut faire avec les méthodes locales et ça demande parfois de rester très serein ! Pour ce qui est de la logistique, c'est très aléatoire, il faut jongler avec ce paramètre. Parfois, la gestion des problèmes d'acheminement est délicate sur place... mais ce qui a permis que cette CAN 2012 se soit déroulée à la perfection c'est que tous les techniciens ont su garder leur sang-froid face à des situations parfois très compliquées. Et je leur dis un grand « bravo » pour ça. C'est ce qui a fait notre succès. » Et David d'illustrer les difficultés inattendues : « J'ai accueilli 3 américains à Franceville. Ils venaient déjà de faire plus de 4 escales en avion depuis les Etats-Unis, ils étaient donc bien fatigués. Après 100 km de voiture dans la brousse pour rejoindre l'hôtel, nous nous sommes retrouvés devant un bâtiment... en construction ! Nous sommes donc retournés à Franceville (encore 100 km de voiture dans la brousse !) et nous avons donc commencé notre recherche d'hôtel en demandant aux taxis locaux. Nous avons finalement réussi à trouver un hôtel, qui n'était pas vraiment ce à quoi nous nous attendions...  Finalement, tout c'est bien passé et tous les techniciens présents (français et américains) sont restés sereins ! »

Des aventures à placer dans un contexte d'adaptation ; il faut compter 10 à 15 jours pour que les organismes s'habituent aux produits locaux, la chaleur et l'humidité.

Côté tournages, nos équipes assuraient le signal international et les services associés pour LC2. Nous fournissions par exemple les moyens nécessaires à tous les repreneurs avec les postes commentateurs (8 postes par match et 16 pour la finale), les unilatérales (qui correspondent à tous les services avant, pendant et après le match : bord de terrain, ITW...) ainsi que les studios pour Orange Sport. A la réalisation de cette CAN 2012, Gilles Amado pour les cérémonies d'ouverture et de clôture, Bruno Hulin et Denis Benais pour les matchs.

Tous les stades avaient leurs particularités techniques dont il fallait prendre compte. Sur le stade de Malabo, par exemple, il n'était pas possible d'installer des caméras dans la tribune, il a donc fallu installer trois caméras remote. Le stade de Libreville quant à lui était beaucoup plus grand. Le recours à des caméras longues focales était nécessaire. Une très grande habitude des retransmissions sportives tout au long de l'année est évidemment un plus.

De l'émotion surtout

Au final, une prestation largement saluée et, surtout, des moments uniques et exceptionnels :
« Mon meilleur souvenir est sans doute la finale, qui opposait la Côte d'Ivoire à la Zambie. On pouvait sentir pendant tout le match une émotion palpable, autant chez les ivoiriens, les zambiens que chez les gabonais. Tous étaient fiers et heureux de participer à cette finale. En plus de cela, chaque équipe avait une histoire bien particulière. Les ivoiriens n'étaient pas allés finale depuis 2006, ils avaient échoué en 2008 (en demi-finale) et en 2010 (quart de finale), et n'ont pas remporté la CAN depuis 1992 ! Quant aux zambiens, ils avaient vécu un terrible drame il y a 19 ans, à Libreville, toute l'équipe de l'époque avait péri dans un terrible accident d'avion... C'était donc fort, jusqu'à la dernière minute des tirs au but. »

David et toutes ses équipes sont rentrés. Il reste les souvenirs et le sentiment d'avoir déplacé des montagnes.

 
CAN1
CAN2
 
CAN3
CAN4
 

Mots-clés :

Newsletter

L'actualité audiovisuelle
vous intéresse ?

Cliquez pour vous inscrire et recevoir toutes les actus.